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Les prix de l’immobilier ancien en hausse et les banques plus souples
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Après une année 2017 exceptionnelle, le marché immobilier reste florissant. Le nombre de ventes conclues au premier semestre a progressé dans la plupart des grands réseaux immobiliers.
La fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) a constaté une progression de son activité de 3,4%. De bonnes performances puisque 2017 était une année record: Les notaires avaient recensé l’an dernier 956 000 ventes, un chiffre historique. La faiblesse des taux d’intérêt et la souplesse dont font preuve les banques lorsqu’il s’agit d’octroyer un crédit immobilier dopent le pouvoir d’achat des acquéreurs et constituent le grand moteur de ce dynamisme. En mai les ménages empruntaient à un taux moyen de 1,46 % hors assurance, selon Crédit Logement, un taux en baisse de 6 points depuis décembre et proche de son niveau le plus bas atteint en 2016. Compte tenu de la reprise de l’inflation, les taux réels n’ont jamais été aussi bas depuis le début des années 2000.
L’offre se raréfie: Ces opportunités de financement séduisent les ménages désireux d’acquérir leur résidence principale. Selon certains réseaux, les investisseurs commencent à revenir sur le marché immobilier. Revers de la médaille, ces conditions favorables tirent les prix immobiliers vers le haut, dans un contexte où l’offre de biens se raréfie. Les prix des logements anciens varie de 1,2 à 4,3 % selons les acteurs immobiliers. Les notaires et l’insee avaient de leur côté constaté une progression des prix de 3,5 % sur un an au premier trimestre. Il est constaté un déséquilibre entre l’offre qui diminue et la demande. Un déséquilibre qui pourrait contribuer à faire monter davantage les prix et à gripper le marché dans les mois