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Immobilier : ce qu’il faut savoir avant d’acheter sur plan
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L’acquisition d’un bien immobilier sur plan, communément appelée VEFA pour Vente en l’état futur d’achèvement, est une pratique de plus en plus courue. Mais aussi de plus en plus litigieuse, car nombre de futurs propriétaires doivent faire face à de réels problèmes. Les litiges en la matière ont en effet grimpé de 84 % sur une année. L’achat sur plan permet de se positionner tôt sur un bien, mais n’est pas sans risque. Alors pour éviter autant que possible les mauvaises surprises, voici ce qu’il faut savoir.
Les risques de l’achat immobilier sur plan
Le principal risque de l’achat sur plan d’un bien immobilier est sans conteste le retard de livraison. Il concerne même près d’un tiers (29%) des acquéreurs pour une durée moyenne de retard de plus de 5 mois. La conséquence financière est lourde : paiement des loyers et des charges liées à l’emprunt. Un risque qui coûte 4 500 euros en moyenne aux acquéreurs se retrouvant dans cette situation. Des réserves à la livraison du logement sont donc très fréquemment émises par les propriétaires. Car seulement 1 logement sur 5 acheté en VEFA est livré sans réserve. Pour les quatre autres, ce sont non moins de douze réserves – en moyenne – qui sont émises par les acquéreurs. Des malfaçons ou des oublis de nature très diverse sont constatés au moment de la livraison du bien. Avec, là encore, un impact financier pour les propriétaires qui doivent en prime patienter à nouveau. Plus grave, la loi permet aux promoteurs de livrer sans aucune contrepartie financière ni justification particulière une surface 5 % plus petite que celle achetée sur plan. Les propriétaires y sont alors de leur poche, vu le prix du mètre carré dans nombre de villes.
Le contrat de réservation : document essentiel
Afin d’éviter au maximum tout couac, le contrat de réservation du bien est essentiel. Il doit faire l’objet de la plus vive attention de la part des acquéreurs. Plusieurs mentions doivent clairement y figurer : une description détaillée du logement : surface habitable en mètres carrés, nombre de pièces, matériaux utilisés, éléments d’équipements intérieurs, situation du logement, liste des équipements collectifs pour un appartement, technique de construction, isolation thermique et phonique… le prix de vente prévisionnel et, le cas échéant, les conditions de révision du prix ; le montant du dépôt de garantie à verser lors de la signature du contrat doit également être stipulé, de même que les conditions légales permettant à l’acquéreur de renoncer à l’achat tout en pouvant récupérer le dépôt de garantie ; le délai prévisionnel d’exécution des travaux de construction, de même que la date de signature de l’acte de vente définitif.
Source : boursorama.com